SHOKICHI SATO est né en 1937 au Japon, à Kitamé où sa famille possédait une exploitation agricole. À 21 ans il profite des accords américano nippons pour venir faire des stages de formation en agriculture aux États-Unis puis étudier à l’université de Toronto. La rencontre de sa future épouse au Québec le fixe dans la belle province où il fonde une famille.
C’est au même moment que son intérêt pour l’art commence à s’exprimer. Il fréquente le Moulin des Arts de Saint-Étienne-de-Lauzon, où il s’initie au dessin et à la sculpture. Il travaille le bois, le métal, avec une fascination grandissante pour le bronze.
En 1974, il rencontre M.A. Montagutelli, ancien professeur aux Beaux-Arts de Paris qui l’initie aux techniques de la cire perdue et des patines. À partir de là sa création explose et se déploie à travers le chatoiement des couleurs de la forge et des acides, la subtile complexité des textures et l’équilibre parfait des formes, entre rythme et tensions.
Dès 1976, Centres culturels et galeries offrent alors leur vitrine à ces sculptures mystérieuses et organisent des expositions solo pour le plus grand bonheur de nombreux collectionneurs privés (1976 au Japanese Centre à Toronto; 1986 à la galerie La passerelle à Ste-Foy; 1987 à la galerie Zanettin à Québec; 1988 à la galerie l’Art français à Montréal; 1989 au musée canadien des civilisations à Hull et au Centre d’exposition de Gatineau; 1991 à la galerie Dominion à Montréal et à la galerie Montcalm à Hull, à la galerie Valentin à Montréal, en 2005 à la galerie Diane Lefrançois à Québec. Il rentre ensuite à la galerie Dimension Plus, et à la galerie Michel Ange à Montréal et à celle du Château Frontenac à Québec etc). Il reçoit les honneurs du Cercle de la Garnison de Québec en 2014. Pendant des années il est représenté par la Galerie Gerometta au Mont-St Anne et par la galerie Yvon Desgagnés à Baie-Saint-Paul.
Les sculptures de Shokichi SATO expriment la fécondité de la nature en même temps qu’une sorte de spiritualité épurée. À la fois hermétiques et sensuelles, archaïques, primitives et modernes, naïves et sophistiquées, ces créations dégagent une énergie qui témoigne de l’intégration harmonieuse de l’inspiration orientale et de la culture contemporaine nord-américaine. Constatant la rencontre réussie de ces différents courants Alain Houle voit dans son œuvre: « les métamorphoses de la palpitation du vivant » et « un aboutissement médité »!
Mai 2014: Honoré au Cercle de la Garnison, Québec QC.
Shokichi SATO 
